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« Il faut valoriser ce Challenge »

David Martin, 43 ans (Triathl’Aix), et Karen Mornet, 31 ans (Avignon-Le Pontet Triathlon), ont remporté le classement général du Challenge Adulte, devenant respectivement champion régional master hommes et senior dames, au terme d’une première édition menée de bout en bout.

  1. Vous avez remporté le Challenge Adulte qui, pour la première fois, a pu se disputer dans son intégralité. Dans quel état d’esprit vous étiez-vous lancé dans cette épreuve ?
    David Martin : Assez rapidement, je me suis dit que j’allais y participer et jouer le classement général. C’est une manière pour moi de participer au dynamisme de la Ligue qui fait en sorte de proposer des choses. C’était aussi un bon moyen de montrer les couleurs du club à travers plusieurs épreuves. Je suis quelqu’un de régulier sur la saison, je n’ai pas forcément de pics de forme, ce qui me permet de m’adapter sur pas mal de disciplines, de distances et d’être un assidu des podiums (sourire).

    Karen Mornet : Au départ, avec le bureau d’Avignon-Le Pontet Triathlon, nous avions décidé de proposer aux membres du club de se lancer dans ce Challenge. Donc pour montrer l’exemple en tant que présidente, je me suis inscrite, sans avoir l’idée de jouer le classement individuel et sans être toujours très motivée (rires). Mais finalement, je me suis prise au jeu, le club aussi, notamment grâce à l’émulation qui s’est installée avec le club de Massilia Triathlon. Le seul bémol, ça a été la concordance des dates entre la demi-finale de D3 à Lapte et le L d’Embrun.
  1. Il y avait 7 épreuves, en Bike & Run, duathlon, triathlon, aquathlon, du S, du M et du L. Comment avez-vous intégré tout ça dans votre saison ?
    D.M. : Ma priorité de la saison était l’IronMan d’Aix-en-Provence, à domicile, avec une possible qualification pour Hawaii. Et finalement, chaque épreuve se calait plutôt bien par rapport à mon planning, il n’y a pas eu d’incompatibilité. Par exemple, j’ai fait le sprint de La Ciotat une semaine avant l’IronMan d’Aix-en-Provence, puis le sprint à Carqueiranne une semaine avant Hawaii, ce qui m’a fait un bon rappel d’allure. Tout s’est bien goupillé, et comme ma femme et mon fils sont aussi triathlètes, on a souvent fait les déplacements en famille.

    K.M. : Pour être honnête, j’étais davantage concentrée sur les épreuves de D3 et donc sur le court. Sur la majorité des étapes du Challenge, ça passait, mais j’y suis allée au feeling, sans trop me poser de questions. Comme j’avais rapidement vu que je ne serai pas sur le L à Embrun, je n’ai pas fait de préparation particulière.
  1. Quel est votre sentiment à la fin de cette saison et défendrez-vous ce titre en 2023 ?
    D.M. : Je pense que le Challenge individuel doit être plus valorisé, expliqué peut-être, pour que les athlètes comprennent qu’il remplace les championnats régionaux. Celà devrait sans doute inciter plus de monde à jouer le classement général. Après, si on manque une étape, on est directement hors du coup, on pourrait imaginer un système de “joker”. C’est encore un peu tôt pour se projeter, mais oui, dans l’absolu, si le calendrier me le permet, je me ferai un plaisir de défendre mon titre.

    K.M. : Je suis très contente et j’adore cette idée du Challenge. Je pense qu’il faut mobiliser encore plus les clubs autour de cet événement car c’est très convivial et cela crée une dynamique triathlétique. Si je prends l’exemple de Carqueiranne, l’ambiance était top ! C’est différent de la D3, où on est plus sur de la compétition pure. Sur le Challenge, chacun, à son niveau juste en participant, rapporte des points à son club. Et ça crée du lien. Par exemple, nous nous sommes rapprochés du club de Massilia et on va sans doute organiser des sorties vélo ensemble. On s’est un peu chambré sur les réseaux pendant la saison car on était au coude à coude au classement club, c’était sympa. Après, à titre personnel, j’attends un heureux événement pour 2023, du coup je ne pourrai pas défendre mon maillot.