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« On trouve des moyens pour les jeunes »

Nom : Mornet
Prénom : Laurent
Âge : 61 ans
Fonction : Responsable de l’école de triathlon d’Avignon-Le Pontet Triathlon
Discipline préférée en triathlon : Cyclisme

Avec près de 40% de licenciés jeunes, le club d’Avignon-Le Pontet Triathlon a opéré un virage important pour son avenir. Le développement de l’école de triathlon et de raid, récompensé par la Ligue, lui permet de se projeter avec enthousiasme. 

  1. Comment a rebondi l’école de triathlon en 2022, après deux ans de crise, et comment se présente la saison 2023 ?
    On peut dire que nous avons plutôt bien absorbé le choc de la crise sanitaire puisque cela fait trois années de suite que les effectifs de l’école de triathlon augmentent régulièrement, et ils ont quasiment doublé en 2022. Ce n’est pas sans poser certains problèmes au niveau de l’encadrement, mais on fait en sorte de s’adapter, car on ne veut refuser personne. On fait appel à un prestataire de service, Cyril Coppin (Dejeps Triathlon), et des brevets fédéraux  et on forme nos bénévoles pour assurer les entraînements. On part du principe que l’école de triathlon ne peut pas se développer qu’avec des bénévoles. Il y a également une réflexion pour prendre un salarié.
  1. Le club d’Avignon-Le Pontet Triathlon a répondu aux deux appels à projets de la Ligue concernant l’école de triathlon et l’école de raid, et a obtenu deux dotations. En quoi consistait ces projets ?
    Nos projets sont liés au temps périscolaire. La Ville d’Avignon organise ce temps péri-scolaire une demi-journée par semaine, et demande aux associations de la commune de s’y impliquer. Nous avons commencé à nous investir cette saison et cela a très bien fonctionné, avec des entraînements découverte triathlon pour les plus jeunes, en CM1-CM2, et des disciplines de Raid pour les collégiens. C’est une action gagnant-gagnant pour la Ville, les jeunes et le club, car on peut recruter par ce biais. Au-delà de ce temps hebdomadaire, on va organiser, à chaque petites vacances scolaires, un animathlon sur une journée. Tout cela avec l’aide de la Ville qui nous soutient de plus en plus. Et je signale également que nous avons obtenu une dotation de la FFTRI pour avoir répondu à l’appel à projet raid. En se mobilisant, on trouve des moyens pour les jeunes.
  1. Quels sont les objectifs du club, à plus long terme, avec cet accroissement du nombre de jeunes ?
    Quand on a commencé notre projet il y a deux ans, on souhaitait atteindre les 250 licenciés en 2024. Je pense qu’on sera au-delà, notamment grâce à l’apport des jeunes. On s’aperçoit que quand des petits viennent au club, ils amènent avec eux des parents, des proches, qui sont prêts à s’investir. Cela fait des licenciés et des bénévoles supplémentaires. Alors que quand on recrute des adultes, on a souvent plus des “consommateurs” qui ne font que les entraînements. Ce rajeunissement fait aussi évoluer nos ambitions sportives. On souhaite, comme en juillet dernier, de nouveau accompagner des jeunes sur les championnats de France, ce qui n’avait plus été fait depuis un petit moment, et proposer une équipe plus compétitive en D3. Ce n’est pas à moi, à 60 piges, de m’y coller ! (rires)

Crédit photo : Facebook / Ville d’Avignon