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Séminaire fédéral de Paris – RAID, Santé, RSO et Paratriathlon

La Fédération Française de Triathlon organisait ce week-end à Paris un rassemblement national regroupant les commissions RAID,Santé, RSO et Paratriathlon.

La Ligue Provence-Alpes-Côte d’Azur y était représentée par Marie-Laure Delfour, Barbara Varin, Erik Agostinelli, Dominique Chambeyron, Adeline Billal et Henri du Foussat de Borgeron.

RAID – Une dynamique nationale renforcée, portée par une forte volonté fédérale

Le séminaire RAID a rassemblé plusieurs régions autour d’un état des lieux complet de la discipline.

Pour la Provence-Alpes-Côte d’Azur, représentée par Erik Agostinelli, président de la commission régionale raid et Dominique Chambeyron, membre de cette même commission cette journée a mis en lumière la place importante de la région dans le développement du raid.

Erik a salué une « réunion très intéressante », rendue particulièrement constructive par la présence du président de la commission nationale et du CTN, et par les présentations régionales qui ont permis « de confirmer que la Ligue Provence-Alpes-Côte d’Azur reste parmi les leaders à l’échelle nationale ».

Dominique a, lui aussi, perçu une vraie dynamique :

« Les échanges ont porté sur les futures évolutions du cahier des charges des épreuves jeunes an niveau national impliquant davantage les régions.

Les échanges ont porté sur des sujets centraux : mise en place éventuelle de quotas pour les jeunes, critères de sélection au Championnat de France, seuil minimal de participants pour organiser l’événement… autant de points qui vont structurer les prochaines années.

La diversité des situations régionales, parfois très contrastées, a alimenté des discussions riches, ouvrant la voie à de futures coopérations entre ligues.

Dominique résume l’état d’esprit de la journée :

« Il sera intéressant de réitérer ces réunions afin d’aborder de façon collégiale les nombreux points n’ayant pu être traités. »

RSO/Mixité – Comprendre les freins et poursuivre la féminisation

Lors du séminaire RSO/Mixité, les échanges ont commencé par un tour de table, où plusieurs participantes ont confié leurs hésitations :

« Parmi nous, nombreuses sont celles qui se demandent si elles sont légitimes, ce qu’elles peuvent apporter à leur ligue. Les doutes sont omniprésents. »

La formation est revenue sur l’historique du plan de féminisation, sur les tentatives menées avant 2012, parfois inefficaces, et sur le besoin de structurer durablement l’accompagnement des femmes.

Les violences faites aux femmes, qu’elles soient psychologiques ou physiques, ont également été discutées : « Les chiffres sont assez inquiétants. »

Les spécificités féminines – grossesse, cycles menstruels, ménopause – ont été mises en avant avec des ressources déjà disponibles, ainsi que des outils de formation pour les éducateurs.

En fin de journée, un consensus clair s’est dégagé : le Label Mixité doit être maintenu. Dans la Ligue Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce label est aujourd’hui bien intégré, avec des pratiques installées comme les départs différenciés, l’équité des lots et primes, ou encore la présence de vélos ouvreurs hommes et femmes.

Sport-Santé – Une porte d’entrée essentielle pour toucher de nouveaux publics

Le séminaire Sport-Santé, auquel participait Barbara Varin, s’est ouvert sur la définition du rôle du référent : un lien opérationnel avec les clubs, un relais des orientations fédérales, mais aussi un acteur tourné vers les besoins du territoire.

La journée a mis en avant des initiatives concrètes, comme la création d’un créneau dédié aux parents et grands-parents accompagnant les enfants :

« Cela permet à une personne jusque-là sédentaire de s’adonner à une activité physique, de s’apercevoir qu’elle arrive à faire les activités proposées et, peu à peu, d’y prendre goût. »

La licence action, existant depuis 1996 mais encore méconnue, a été identifiée comme un levier à valoriser.

La création d’un réseau de référents santé, d’outils d’échange (WhatsApp, newsletter) et le partage d’outils comme WIKITRI ou le kit pédagogique de 30 minutes d’activité physique ont enrichi les discussions.

Les perspectives 2026 incluent un appel à projets pour l’organisation d’une Journée Santé, ainsi que plusieurs possibilités de financement via les Maisons Sport-Santé, l’ARS ou la CPAM.

La conclusion du groupe a été unanimement positive :

« Il existe une réelle volonté de permettre à des publics éloignés de retrouver le chemin de l’activité physique dans un cadre bienveillant et sécurisant. »

Paratriathlon – Une structuration en pleine accélération

Le séminaire Paratriathlon, suivi par Adeline Billal, a présenté une année 2025 marquée par une nette progression : +22 % de licenciés, 414 épreuves labellisées accessibles, 349 clubs en capacité d’accueillir un PSH, et une prise de licence désormais améliorée avec déclaration du handicap, de la catégorie et du mode de locomotion.

Les règles de validation du matériel ont été rappelées, avec la possibilité de faire valider les adaptations via les ligues.

L’augmentation du matériel mutualisé (handbikes, tandems, fauteuils) renforce également l’accès des athlètes aux compétitions.

Le développement de la formation – notamment le BF2 Para – et le lancement du Plan fédéral 2025–2028 ont structuré la matinée.

Le Challenge des Ligues a connu sa meilleure participation, avec un total de 55 athlètes dont quatre de la Ligue Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Le développement de la catégorie PTS7 a été identifié comme un enjeu majeur, avec des possibilités de financement pour des projets en lien avec les ESMS et une opportunité internationale dès mai 2026.

Enfin, un nouveau challenge individuel national est envisagé pour 2027–2028 afin de dynamiser la pratique toute l’année.

Une délégation Provence-Alpes-Côte d’Azur pleinement investie

Entre développement du RAID, progression de la Mixité, renforcement du Sport-Santé, structuration du Paratriathlon et continuité du RSO, la Ligue Provence-Alpes-Côte d’Azur a pris toute sa place dans les échanges fédéraux.

Les travaux menés à Paris nourriront les actions régionales dès 2026, dans une volonté partagée d’accompagner les clubs, soutenir les organisateurs et renforcer l’accès à la pratique pour tous les publics.

Crédit photo : FFTRI